Déposé - Date et heure serveur - 09/07/2015 10:45
Seul Auteur - Oui
Categorie - Roman
Titre - APGAR 10
Description de la création - Le roman commence par un rêve. Celui que fait Erdal, un petit bonhomme
tout à fait anodin, chercheur bénévole dans une bibliothèque, coulant une existence tranquille sous
les dômes de sa Cité. Jouxtant une mégapole industrielle dont elle s'est volontairement isolée, la
Cité est un monde automatisé et aseptisé à l'extrême, aux paramètres climatiques parfaitement
contrôlés. Un monde qui permet à ses habitants de mener une existence hédoniste dénuée de toute
contrainte, à l'abri des dangers de l'extérieur. Erdal n'ignore rien des périls qui l'attendraient
s'il s'aventurait hors des dômes, mais il se prend à rêver d'herbes battues par le vent sous un
soleil de plomb. Ce texte l'accompagne dans sa démarche inconsciente de retour vers l'extérieur, au
cours d'événements divers qui le mèneront vers ce qu'il est vraiment, un être humain aux
imperfections touchantes. On croisera sur le chemin d'Erdal diverses personnalités politiques
et scientifiques de la Cité ainsi qu'un commissaire de police de la mégapole industrielle, désabusé
et ballotté entre le monde des nantis, les unités de production ouvrières et le quartier interlope
des loisirs. On croisera aussi la compagne du commissaire, une hygiéniste idéaliste qui n'accepte
plus l'extrême misère humaine que son travail lui fait côtoyer et qui a décidé d'agir. Un
contrebandier du quartier des loisirs de la mégapole, également, secoué par le décès de son dernier
petit protégé dont on a retrouvé le corps nu, exagérément nettoyé, dans une armoire des douches de
l'unité d'hygiène de la mégapole. La découverte de ce cadavre déclenche une enquête criminelle qui
aura des répercutions jusque dans la Cité, présentement secouée par de prochaines élections qui
s'annoncent mouvementées. D'autant plus que, sous les dômes, des citéennes décèdent à la pèle sans
qu'on ne sache vraiment pourquoi. De quoi inquiéter le chef de la sécurité de la Cité et le directeur
du Service de Santé, car, dans la Cité, on ne meurt habituellement que de vieillesse.
|