Déposé - Date et heure serveur - 26/04/2016 08:10
Seul auteur - oui
Catégorie - Roman
Titre - Le voyage de Salim le ménestrel
Description de la création - Synopsis de : « Le voyage de Salim le ménestrel » : Dos de couverture : Nous sommes au 14ème siècle, la peste et l’Inquisition ont envahi le Languedoc. Un jeune joueur de luth, Salim, fils d’un berger et d’une femme berbère recherchée pour hérésie, se retrouve seul et désœuvré. Il fait la connaissance d’un être hors du commun : Roch, saint homme érudit, qu’il reconnaît pour l’avoir déjà vu dans ses rêves d’enfant. Tous deux chemineront ensemble jusqu’aux portes de Carcassonne, là où la mère du garçon attend son supplice. Salim reverra sa mère et rencontrera l’amour durant le même jour. Il décidera de rester dans la ville auprès de sa bien-aimée. Les deux amis se donnent alors rendez-vous un an plus tard, jour pour jour, dans la même auberge. Mais le destin va entrainer le jeune ménestrel bien au-delà des murs de la cité médiévale, vers des rencontres inattendues et notamment vers celle de l’évêque qui a fait exécuter ses parents ... Préambule : Au temps jadis où se déroule cette aventure, les heures des jours de la semaine sont rythmées par les matines, vêpres et autres angélus. La foi chrétienne est au centre de toute la vie. Le pain est béni avant chaque repas et la prière permanente. Il est courant que des jeunes filles pieuses entrent en réclusion à l’âge de la puberté afin d’expier les péchés de leur famille ou du village tout entier. Les pénitents s’auto-flagellent espérant faire reculer la peste et éviter la fin de ce monde. Ceux qui vivent la foi selon leur bon vouloir, sans respecter les dogmes de l’église papale, sont considérés comme hérétiques. C’est l’évêque qui détermine qui est intègre ou ne l’est pas. Quiconque ose sortir du droit chemin prend le risque de brûler sur un bûcher. La délation est très encouragée, voire même récompensée. La durée de vie d’un paysan excède rarement trente cinq ans, car la peste et la famine sont le lot quotidien. On meurt et on vit à une allure effrénée. Selon les Cathares qui croient en la roue des vies successives, on ne vient ici-bas que pour se réveiller du rêve infernal de l’incarnation. Durant le temps de notre vie, il nous faut nous défaire de toutes nos attaches et surtout il nous faut apprendre à aimer et à pardonner.
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