Déposé- Date et heure serveur- 31/08/2014 - 08:38
Seul auteur - OUI
Catégorie - Roman
Titre - REVE PREMONITOIRE EN ISRAEL
Description de la création - Sur fond d’une histoire
d’enfant emmené précipitamment par son père de France en
Israël suite à un accident de voiture mortel dont il a été
l’auteur, ce roman est une peinture sans concession, voire
même polémique, du monde juif sépharade qui s’est constitué
en Israël. Ce roman à travers ses nombreux dialogues et ses
analyses amène à la réflexion et suscite immanquablement le
débat.
Cette peinture se déroule en cinq étapes : interrogation,
jugement, questionnement, introspection et miroir.
Ces Juifs francophones ont fait leur Alyah (montée en
Israël) au cours de ces vingt cinq dernières années et ont
créé une sorte de microcosme que je dénonce pour son côté
nombriliste, mystique et dogmatique. J’en décris et critique
la dévotion et la bigoterie, l’obscurantisme exacerbé, la
thaumaturgie des rabbins, les codes et les coutumes, les
paradoxes et les contradictions, les excès vestimentaires et
les superstitions qui ne cessent de faire l’objet de débats
sans fin ô combien prisés par ces franco-israéliens.
Le regard que je porte à ce phénomène se positionne dans une
vision critique et dans une vérité quelquefois dérangeante,
pendant les trois premiers quarts temps du roman pour
arriver par la suite au stade de mieux les comprendre et les
accepter tels qu’ils sont, abandonnant enfin cette attitude
de Cassandre, et ce afin d’arriver à un équilibre laissant
le choix de la réflexion au lecteur.
L’intérêt de ce roman réside dans la mise en scène de
personnages orthodoxes ou sionistes pour certains, seulement
traditionalistes pour d’autres, voire laïques pour les
derniers. Ces personnages totalement inventés n’en sont pas
moins très proches de la réalité quotidienne. Nombre de
lecteurs se retrouveront dans ces personnages typiques,
chacun cherchera à discuter la pertinence de tel propos ou
position relatée dans le roman.
Les polémiques ne manquent pas. A l’instar du grand écrivain
américain Philip Roth qui avait agrémenté son texte d’un
vocabulaire yiddish – la comparaison s’arrête là ! - les
échanges sont relatés dans un vocabulaire typique et pour
quelques-uns dans le style pied-noir, tels qu’ils sont vécus
ici, sans jamais tomber dans l’excès ostentatoire ou la
caricature que j’ai cherché à éviter à tout prix. Ces sujets
si controversés font, dans la réalité, partie de cette vie
quotidienne chez les francophones de Netanya, Tel Aviv,
Jerusalem ou Ashdod pour ne citer que les principales villes
israéliennes où vivent plus de 170 000 francophones
d’origine française, belge, suisse ou québécoise.
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